Environnement humain
Si les touristes anglophones et germanophones se voient proposer des informations (panneaux d’information, dépliants touristiques…) dans leur langue, presque rien n’est prévu – pour le moment – pour le touriste francophone… mais ce n’est pas rédhibitoire.
Loin des grosses concentrations touristiques, vous découvrirez la simplicité et la gentillesse des Canariens : quelle que soit l’heure à laquelle vous passerez devant le seuil de leur maison et quel que soit votre « accoutrement » de touriste randonneur, vous ne noterez généralement aucune réaction négative en retour. Ne soyez pas étonné(e) si le descriptif de l’itinéraire vous dirige vers des habitations : vous êtes sur les chemins traditionnels qui desservaient villages et hameaux et les autochtones ne seront pas surpris par votre présence. Il est d’usage de saluer (Hola, Buenos días/Buenas tardes…), même de loin (en levant la main par exemple). Si vous parlez – ne serait-ce qu’un peu – Castillan, prenez le temps d’échanger avec les Canariens rencontrés : vous apprendrez toujours quelque chose !
Les pancartes « Prohibido El Paso » rencontrées ne visent généralement que les véhicules. Lorsqu’elles sont vraiment destinées aux « piétons » il est rare qu’elles soient « agressives », elles vous empêchent simplement de vous fourvoyer sur un chemin qui ne serait pas le vôtre.
Flore et faune
Bonne nouvelle : il n’y a ni serpent venimeux, ni scorpion, ni autre insecte ou animal dangereux à La Grande Canarie. Vous verrez des lézards mais pas de « gros » animal sauvage : le plus gros mammifère sauvage de l’île étant… le lapin ! Au Nord, vous pouvez rencontrer des troupeaux de chèvres ou de moutons sur les pentes montagneuses ou dans des enclos.
En randonnée, on peut entendre, voire rencontrer, des chiens généralement attachés ou parqués. Il s’agit souvent du Podenco Canario, un lévrier utilisé pour chasser (bruyant mais pas menaçant) et/ou du Dogo Canario, un molosse utilisé pour le travail de garde (assez impressionnant d’agressivité et, heureusement, en principe bien parqué dans un enclos).
La saison de chasse (lapins, perdrix) dure de fin août à fin novembre, le dimanche étant le jour le plus prisé des chasseurs. Si vous randonnez à cette période, vous aurez peut-être la surprise de voir des chasseurs de lapins… sans fusil : ce sont les chiens qui chassent, traditionnellement aidés par des furets.
Sans constituer un problème important, moustiques et tiques existent et une pince à retirer les tiques peut être utilement intégrée à la trousse de premiers secours.
En randonnée, vous rencontrerez vraisemblablement des perdrix et vous verrez de nombreux oiseaux de proie. On voit aussi des huppes, des pics épeiches… Le serin des Canaries n’a pas les couleurs flashy de ses congénères en captivité et il est rare de pouvoir observer le Pinsòn Azul.
Pour ce qui est de la flore, il y a de nombreuses variétés végétales « exotiques », endémiques ou non : de quoi régaler botanistes… et photographes !
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Les photos d’illustration du paragraphe « Environnement humain » ont été prises en janvier dans la région d’El Juncal (cercle rouge). Les photos du paragraphe « Faune et flore » ont été prises au Jardin Canario (Tafira – cercle vert)