Comment choisir parmi nos itinéraires ?

Que vous soyez débutant ou expérimenté, modeste ou ambitieux, entre sportifs ou en famille, vous devriez pouvoir trouver des itinéraires adaptés à vos ambitions, à parcourir avec sérénité, en toute sécurité et pour beaucoup de bonheur! Cela suppose que vos ambitions soient « raisonnables » 😉 et que vous ayez compris notre démarche 🙂 . Pour ne pas vous tromper, lisez attentivement l’article ci-après.

 

1.Choisir sa zone de randonnée

Nos itinéraires sont classés selon 4 zones: le Sud, l’Est, l’Ouest, le Centre. Voir carte. Pour choisir dans quelle zone randonner, il faut tenir compte :

  • de la météo,
  • du trajet à effectuer pour rejoindre la zone. Pour définir le meilleur trajet et se renseigner sur le temps de route nous conseillons d’utiliser une appli de navigation (Google Maps par exemple). Pour vous faciliter l’usage de ces services, nous indiquons les coordonnées GPS du point de départ (… à vous de choisir les valeurs adaptées).
  • des centres d’intérêt que présente le site et/ou accessibles à proximité. Ces centres d’intérêt sont mentionnés pour vous aider à ne pas passer à côté de ce qui est à voir ou à faire dans l’île. Les propositions faites ne sont évidemment pas exhaustives.

 

2.Choisir sa catégorie de randonnée

Nous distinguons trois grandes catégories d’itinéraires :

  • Les itinéraires classiques permettent de découvrir l’île « sans se prendre la tête » car ils se déroulent en totalité ou en majorité sur des sentiers clairement tracés. Ils conviennent à de nombreux types de randonneurs et, bien que « classiques », ne sont pas nécessairement très fréquentés.  À La Grande Canarie, il n’est pas nécessaire de prendre des risques pour traverser de belles ambiances, accéder à des paysages somptueux  et/ou s’éloigner de la cohue. Si vous découvrez l’île, ces itinéraires classiques doivent être votre priorité.
  • Les itinéraires originaux sortent des sentiers battus. Ils s’adressent à des randonneurs expérimentés et autonomes : les sentiers empruntés peuvent être peu marqués et/ou envahis par la végétation (ça peut bien piquer !), et en cas de difficulté on ne peut compter que sur soi-même. Vous randonnez pour vous faire plaisir, à vous de savoir si ce type de chemin vous convient vraiment…
  • Les itinéraires aventureux sont clairement réservés aux randonneurs expérimentés, autonomes, sûrs d’eux-mêmes dans les passages délicats, insensibles au vertige et à la claustrophobie (tunnels), capables de se diriger au GPS en l’absence de sentier tracé et ayant déjà une très bonne connaissance de l’île. Ils accèdent généralement à des paysages somptueux en traversant des ambiances exceptionnelles… mais ça se mérite ! Parcourez déjà les itinéraires « classiques » et « originaux » du site et après, vous verrez si ça peut vous convenir.

 

 3.Choisir son niveau de difficulté 

Nous nous efforçons d’évaluer la difficulté des randonnées en fonction des critères principaux suivants :

  • La difficulté physique. L’effort à fournir dépend des caractéristiques du parcours : les distances et les dénivelées en renseignant sur les pentes, ainsi que le temps approximatif de marche sont de bons indicateurs.
  • La technicité et les risques. La technicité dépend de la présence et de l’importance des obstacles rencontrés (passages délicats où l’aide des mains est nécessaire, mise en œuvre de techniques de semi-escalade ou d’escalade…). Les risques tentent d’évaluer le degré potentiel de gravité des accidents corporels  en cas de chute, glissade…
  • Pour rendre compte de la technicité et des risques de l’itinéraire, nous utilisons une échelle à 4 niveaux :
    • T1 – Randonnée. Terrain plat ou en faible pente, surface peu accidentée. Pas de risque.
    • T2 – Randonnée en montagne. Terrain peu pentu, surface accidentée. Faible risque.
    • T3 – Randonnée en montagne exigeante. Pentes soutenues. Terrain accidenté. Des passages exposés, qui peuvent être équipés de cordes ou de chaînes. L’aide des mains peut-être nécessaire pour s’équilibrer. Le risque est réel.
    • T4 – Randonnée alpine. Pentes soutenues. Terrain très accidenté. Nombreux et/ou longs passages exposés. L’aide des mains est souvent nécessaire pour s’équilibrer et/ou pour progresser (passages en semi-escalade). Risque élevé et très présent.
  • La visibilité des sentiers. À La Grande Canarie, c’est un critère à part entière ! Nos itinéraires peuvent emprunter des sentiers « oubliés » ou traverser des zones sans sentier, il faut alors savoir se diriger au GPS… ce qui suppose d’avoir tout de même un bon « sens du terrain » et ne pas craindre la végétation envahissante, parfois piquante… À vous de définir votre aptitude – et votre appétence ! – à jouer les Indiana Jones.
  • Nous rendons compte de la visibilité des sentiers ainsi :
    • V1 – Excellent. Sentier très bien marqué au sol et clairement identifié (présence de balises et de jalons peints ou de cairns).
    • V2 – Bon. Sentier bien marqué au sol. Pas ou peu de balisage ou de cairns mais le tracé du chemin ne fait aucun doute. Le GPS n’est utile qu’aux jonctions.
    • V3 – Intermédiaire. Sentier peu marqué au sol ou pas visible partout. Pas de balisage mais le sentier est identifiable (cairns). Le GPS permet de contrôler la progression.
    • V4 – Mauvais. Sentier très peu, voire pas du tout, marqué au sol. Aucun balisage. Quelques cairns… parfois trop ! Le GPS sert en permanence à s’orienter et à contrôler la progression.

Ces considérations nous font classer les itinéraires en 4 niveaux de difficulté (Facile, Modéré, Soutenu, Difficile) comme suit:

Remarque : Les valeurs du tableau ne sont qu’indicatives. Le niveau de difficulté ne suffit pas à définir la pénibilité d’un itinéraire pour laquelle d’autres facteurs entrent en ligne de compte :

  • La forme physique de chacun
  • Le rythme auquel on peut être contraint de randonner (par exemple quand on randonne dans un groupe, ou en fonction d’une météo menaçante…)
  • Les conditions météorologiques
  • L’état des chemins peut réserver des surprises (végétation surabondante, éboulement récent, ruisseau en eau…)

→ Ce qui explique qu’au final la même randonnée pourra être estimée « facile » par les uns et « difficile » par d’autres !

 

4.Tenir compte de l’intérêt global de la randonnée (environnemental, culturel…)

Ce critère n’est finalement pas aussi subjectif qu’il pourrait y paraitre à première vue car, sauf exception, les randonneurs vous diront qu’ils apprécient l’éloignement de la civilisation et le contact avec la nature, la variété des ambiances traversées, la rencontre de curiosités géologiques, l’alternance des types de chemins, la beauté de vues allant vers l’infini,  la proximité de l’eau, une flore dépaysante, marcher dans l’odeur des pins ou des fleurs d’oranger, n’entendre que le bruit des oiseaux… et personne n’a envie de randonner longtemps sur goudron, d’avoir la vue sur une zone commerciale ou un champ d’éoliennes ou de traverser une zone de décharge sauvage.

Et, pour beaucoup de randonneurs, rencontrer des témoignages du passé pré-hispanique (cuevas aborigènes, sites religieux…) ou agro-pastoral de l’île (terrasses abandonnées, aires de battage, maisons ou corrals ruinés, moulins, fours à tuiles…) constitue un « plus » sur un itinéraire.

Tous ces critères nous permettent d’établir la cote d’amour de nos itinéraires : elle va de 1 à 5 , évalués dans l’hypothèse d’un temps idéal. Un temps nuageux ou la présence de calima, en réduisant la visibilité, peut faire perdre beaucoup d’intérêt à certaines randonnées.

 

5.Tenir compte des contraintes de l’itinéraire :

Si les randonnées « en boucle » ou « en aller-retour » sont généralement sans contrainte, il n’en est pas de même pour les randonnées « en traversée » qui nécessitent de s’organiser entre les points de départ et d’arrivée. TOUS nos itinéraires sont VRAIMENT FAISABLES même sans connaître l’île et/ou sans parler la langue grâce à nos conseils pour l’utilisation des lignes régulières de bus et/ou des taxis de l’île.

 

Avertissements :

Les itinéraires décrits n’ont aucun caractère contractuel. Ils ne peuvent être entrepris et poursuivis que sous la seule et entière responsabilité de chaque randonneur. Les mises à jour ne sont pas régulières et dépendent en grande partie des retours d’expérience de nos lecteurs.

Nous nous adressons à des randonneurs capables de suivre une trace sur leur GPS ou leur Smartphone. Par conséquent, nos descriptifs sont sommaires: seuls d’éventuels Points de vigilance sont détaillés.

Comme partout ailleurs, le randonneur doit être prêt à s’adapter aux possibles aléas : l’état des chemins et des sentiers est globalement bon mais peut toutefois réserver des surprises (végétation abondante, érosion importante, éboulement ou glissement de terrain récent à franchir, ruisseau en eau à traverser…).

Tous les itinéraires décrits sont formellement déconseillés en période de forte chaleur.

Retour en haut